Journaliste pendant près de 15 ans, je me suis convertie au métier de professeur des écoles à l'âge de 40 ans.
Depuis cette reconversion, mon regard d'enseignante et ma curiosité de mère se conjuguent avec mon goût pour l'écriture : j'ai souhaité ouvrir les portes de nos classes pour faire découvrir les adultes qui oeuvrent au sein des écoles. http://professeursdesecoles.wordpress.com/
Depuis 7 ans, je me suis engagée dans une autre recherche pour mes élèves, pour les aider à se centrer, pour mieux se concentrer. Mes formations et mes expériences auprès d'élèves de cycle 1, 2 et 3, m'amènent aujourd'hui à transmettre ces outils corporels dans les écoles, soit directement auprès des élèves, soit auprès des enseignants qui souhaitent acquérir ces techniques pour leur propre pratique de classe. Pour en savoir plus : https://bienvivreenclasse.wordpress.com/
Pour cette nouvelle année scolaire, que je vous souhaite la meilleure possible, je vous propose d’utiliser les exercices corporels d’aide à la concentration comme étant partie intégrante des 30 minutes d’activité physique quotidienne préconisée. Un document diffusé sur le site Eduscol, liste différentes idées. Parmi celles-ci, l’exemple de la Finlande, où « Les élèves ont différentes activités motrices dans la journée : en classe, des temps de détente et des exercices de relaxation pour développer l’attention. Un élève ne reste pas assis sur sa chaise plus de deux heures. »
Pour celles et ceux qui hésitent encore à se lancer, voilà un magnifique encouragement !
Concrètement, n’hésitez pas à naviguer dans ce blog pour y glâner les exercices qui pourront convenir à vos élèves, en fonction de leur âge et de la configuration de votre classe.
Légende des photos ci-dessus : photos transmises par Pascal, qui a suivi la formation régionale que j’ai animée l’an dernier. Merci à lui et BRAVO à ses élèves !
« Il faut oser, ou se résigner à tout… »
Tite-Live
En résumé : n’hésitez plus !
Florence
PS : ci-joint document transmis sur le site Eduscol :
Si vous souhaitez devenir autonome dans l’utilisation des techniques corporelles d’aide à la concentration pour vos élèves, vous pouvez vous inscrire à la formation régionale proposée par FORMIRIS Bretagne et que j’animerai l’année scolaire prochaine. Inscription : https://www.formiris.org/formation/BRE-2022-01049
Le titre de cette formation est : « Relaxation-concentration : utiliser des exercices corporels pour le bien-être des élèves et les aider à se concentrer. »
Les participants lors de la formation animée cette année.
J’animerai cette formation sur 2 sessions : le mardi 25 octobre 2022 (début des vacances d’automne), le mardi 14 février 2023 (vacances d’hiver). Participer à deux journées distinctes vous aidera à intégrer durablement ces outils dans votre gestion de classe.
L’objectif est que vous appreniez un panel d’exercices, parmi lesquels vous pourrez choisir ce qui est nécessaire pour vos élèves en fonction de leur état, de votre objectif et du contexte.
En fin de formation, vous serez capable de choisir et de guider les exercices, et de les utiliser tels que des rituels de recentrage et d’aide à la concentration.
La Maison des frères de Ploërmel
Cette formation aura lieu à Ploërmel, à la Maison des Frères. Cet endroit est à la fois central et très ressourçant: les salles sont calmes et lumineuses ; la pause peut s’effectuer en déambulant au milieu des arbres, dans un parc magnifique!… Pour information, nous disposerons de deux salles distinctes : une salle de classe pour être en situation réelle, comme nos élèves ; une salle plus grande, pour pratiquer sur tapis sans nous gêner. Dans les deux cas, nous pourrons respecter les règles de distanciation, si besoin. Cette attention au lieu et au confort de chacun se situe en cohérence avec l’objectif de la formation : le bien-être des enseignants, que je traiterai également au cours de la deuxième journée de formation en proposant des exercices corporels simples à pratiquer, est essentiel pour rester centré(e) dans l’exercice de notre métier.
Pour savoir ce que les participants précédents ont pensé de cette formation, vous pouvez lire :
Pour recevoir le programme détaillé de ces deux journées (en complément des informations transmises sur la plateforme Formiris) et me poser des questions pratiques, écrivez-moi à l’adresse suivante : florence.raguenez@orange.fr
Les jeux départementaux organisés par l’UGSEL 35 pour le cycle 1 vont enfin avoir lieu ! Merci à toute l’équipe d’organisation pour sa ténacité…
Voici, ci-dessous, de quoi vous aider à bien préparer cette journée. Piochez, téléchargez, adaptez, n’hésitez pas ! L’objectif est de préparer vos élèves à savoir reconnaître les émotions, les nommer et les dire, mais aussi à savoir détecter ce qu’elles font dans le corps pour les « sentir » arriver afin de les désamorcer avant qu’elles ne prennent trop de place dans le fonctionnement du mental. Nous sommes là dans le registre du « devenir élève », mais nous travaillons aussi, avec tout cela, la capacité à entrer dans la concentration en évacuant les pensées parasites.
N’hésitez pas à poser vos questions, en bas de page, en précisant votre niveau de classe et votre effectif. Je vous répondrai au mieux.
Belle application, et rendez-vous le 2 ou le 3 juin !
Voici, ci-dessous, le supports utiles pour travailler avec vos élèves :
Une synthèse des visuels avec les postures découvertes ensemble, classées par émotion choisie :
Précision : les postures n’ont pas pour objectif de mimer l’émotion, mais de faire le nécessaire pour retrouver un équilibre émotionnel. Par exemple : dans le cas de l’émotion « peur », on propose de détendre (postures vers l’avant) puis d’ouvrir le haut du corps, la cage thoracique (postures d’ouverture).
Pour trouver diverses pistes de travail à partir des albums => 2 documents Eduscol très complets:
– une liste moins fournie mais spécifique pour la journée UGSEL,(liste que j’ai établie grâce à l’aide d’Hélène, animatrice de la médiathèque de la commune dans laquelle je travaille -Merci Hélène !) :
Pour faire découvrir les postures à vos élèves pendant les séances de motricité : deux trames d’histoires à enrichir
=> « Les lutins » : « En arrivant dans la salle de motricité, chacun va se transformer en petits lutins. Nous sommes petits, recroquevillés dans notre terrier (se mettre à genoux ou accroupis). Nous avons envie d’aller nous promener ! Donc nous allons sortir de notre terrier (mimer une marche en restant sur place) ; quel plaisir de nous retrouver dans la forêt ! Nous nous étirons (enchaîner les étirements latéraux et vers le ciel). Et nous commençons à nous promener (marcher sur place en posant les pieds doucement). Tout d’un coup, nous voyons de beaux arbres, portant de beaux fruits ! Ce sont (… selon la saison, des cerises, des pommes !…). Nous en cueillons (s’étirer d’un côté, ramener le corps au centre, faire mine de poser le fruit devant ses pieds).
Puis nous continuons notre chemin (faire mine de marcher). Et nous rencontrons : (choisir les exercices adaptés) un arbre, une grenouille, un moustique, une fleur, un paon, etc.
La promenade nous a fatigués. Nous avons envie de revenir dans notre terrier ! (Mime d’une marche calme, puis d’un retour en rentrant dans le terrier avec l’exercice de « la souris »). Nous avons besoin de repos ! (S’assoir en tailleur pour finir, ou s’allonger en « nuage ».)
=> « Le gâteau d’anniversaire » : nous imaginons que la salle de motricité est un gâteau d’anniversaire géant!… Nous sommes d’abord de belles bougies (la posture de la montagne peut alors faire office, nous sommes solidement ancrés dans le gâteau !). Puis viennent se placer des figurines en pâte à sucre, entre les bougies : grenouille, fleurs, etc.
Un grand MERCI à l’UGSEL 35 pour la confiance accordée et la dynamique partagée.
Entre novembre et mars dernier, l’école Notre Dame de St Grégoire m’a sollicitée pour intervenir auprès des 6 classes de MS-GS, GS et CP.
Deux thématiques ont été retenues. Pour les MS-GS et les GS, il s’agissait d’aider les élèves à mieux vivre leurs émotions, en utilisant les postures de yoga. Les enseignantes avaient au préalable déjà travaillé sur les émotions par le biais d’albums. Concernant les CP, la demande a été de faire découvrir le yoga aux trois groupes classes. Nous avons démarré au gymnase, dans un espace immense aux yeux de ces petits, puis terminé dans la salle de motricité de l’école, chacun sur un tapis individuel.
Une production d’une classe de GS, après les séances de yoga. Il est parfait !!!
Concernant les MS-GS, l’alphabétisation émotionnelle (c’est-à-dire la capacité à reconnaître l’émotion, à la dire, à expliquer pourquoi on la ressent) se construit petit à petit. A la fin de la séquence, et grâce à la ténacité des enseignantes, les enfants ont appris (ou commencent à apprendre) qu’ils peuvent désamorcer l’énergie de l’émotion pour mieux revenir au travail. Le témoignage de Carole (pris sur le vif merci Carole!) raconte comment les enfants se sont appropriés les outils corporels.
Pour les CP, la découverte du yoga a été progressive. Des postures simples, sans exigence, nous avons petit à petit évolué vers des équilibres, des équilibres à deux… Comme dans le sport, le yoga permet de travailler l’esprit d’entraide, l’esprit d’équipe et la concentration. Comme dans le sport, il permet aussi d’apprendre à conjuguer ténacité et lâcher-prise : « Je tiens l’équilibre en fixant un point, j’oublie ce qui est autour de moi… Je continue à tenir, je maintiens mon effort, sans me crisper ».
Stabilité, ténacité et légèreté : BRAVO !
Un grand grand merci à tous ces petits élèves attentifs et curieux ! Et un immense merci aussi à l’équipe enseignante pour nos échanges !
Semaine du 24 janvier 2022 : nous démarrons la « SOP », semaine olympique et paralympique, en lien avec notre commune et l’UGSEL… et nous en sommes tous au même point : la fatigue de nos élèves génère des difficultés de concentration, de l’énervement et/ou une grande émotivité.
Pour aider les enfants à entrer dans le travail malgré tout, je vous propose de réorganiser vos séances de motricité-EPS-sport : démarrer par la relaxation, puis les étirements, permet de réveiller et de rebooster les élèves en douceur.
D’habitude, la séance de motricité est classiquement constituée d’une phase d’échauffement, puis d’une phase active, avant de finir par un temps de relaxation/retour au calme. Depuis 2 semaines, j’inverse les étapes : les enfants fatigués en ressortent « réveillés » et plus disponibles pour les ateliers à suivre.
Voici donc 2 propositions de scénarios pour les séances de sport qui se déroulent dans un contexte de grande fatigue :
Scénario 1 : séance de motricité-sport-EPS, sans tapis de sol.
=> phase de préparation avec des étirements : étirements vers le ciel « toucher le soleil », puis « pince » (attraper des morceaux de soleil et les poser à ses pieds, les jambes tendues) ; se transformer en arbre dans le vent (étirement de la colonne) ; le triangle (étirement des jambes et du buste) ; et étirements du dos en se plaçant les mains contre un mur ou sur un dossier de chaise. Ces étirements se complètent avec un déverrouillage des articulations (cercles tête, épaules, hanches, genoux, chevilles, poignets), en musique pour « booster » la bonne humeur.
Source : Pédayoga
=> phase active de la séance en commençant tranquillement pour échauffer les muscles, puisque la 1ère phase a été constituée seulement d’étirements.
=> retour au calme avec l’exercice (par exemple) de « la poupée de chiffon ».
Scénario 2 : séance d’exercices corporels avec tapis de sol individuels
=> Début de séance « relaxation » avec : la souris, le bébé heureux, le nuage
=> Une phase d’étirements avec : le nuage qui se transforme en étoiles de mer (bras et jambes étirés le plus possible), le paon, le cobra, le pont, le chat, le chat qui marche, les gouttes de pluie (allongés sur le dos, dos bien à plat sur le tapis, les jambes levées, on imagine que l’eau ruisselle le long des jambes en secouant doucement les jambes) ; la coccinelle (étirement du haut du corps) ; la pince (étirement de l’arrière du corps) ; le crocodile (étirements bras et jambes opposés pour aider à la latéralisation) ; l’arbre couché..
Quelques illustrations des étirements possibles.
3. Phase active : l’arbre dans le vent ; l’oiseau ; l’arbre debout ; le moustique ; le guerrier 1 puis le guerrier 2, puis le guerrier 3.
4. Retour au calme en tailleur mais sans relaxation pour maintenir une certaine tonicité !
A la demande d’une collègue, voici 4 exercices très simples à mettre en œuvre, même en cette période de l’année déjà très agitée !
– L’exercice « 1, 2, 3, 4, 5 »
Durée : environ 1 minute. Objectif : offrir un « sas » aux élèves, un temps dédié, pour leur permettre de se recentrer pour mieux entrer dans le travail. Déroulement : en 5 temps, vous accompagnez vos élèves pour se repositionner, se recentrer, et se mettre à l’écoute. Niveau de difficulté pour la mise en œuvre : aucune, si ce n’est la nécessité de parler lentement et fermement en même temps. Il faut ralentir le rythme, mettre les enfants à l’écoute, mais créer leur attention vigilante par le timbre de la voix.
Adaptation possible : quand l’exercice est connu, vous pouvez le guider avec un bâton de pluie et en mimant avec le corps.
Enregistrement audio :
Exercice de recentrage : « 1, 2, 3, 4, 5 »
– 3 exercices pour ancrer et dénouer les tensions : la montagne (avec des racines), chasser les nuages, et la poupée de chiffon
Remarque : l’association « montagne » et « racines » ne gêne pas les enfants car ces exercices font appel à l’imaginaire. La 1ère fois, je présente la posture en disant : « Nous nous transformons en montagne. Nous sommes solides, forts, dressés vers le ciel. Pour résister dans la tempête, nous imaginons que nous avons des racines, comme les plantes de notre patio. Nous allons faire descendre nos racines, sous nos pieds, en soufflant… etc. »
Durée : une minute pour chaque exercice. Objectifs : ancrer (avec les pieds bien au sol, les jambes bien tendues, les racines) et dénouer les tensions (grâce à l’étirement de la colonne ou au relâchement musculaire). Déroulement : à proposer en entrant en classe, avant de s’assoir, ou entre deux exercices, en se levant à côté de sa table. Cela impose de bien cadrer le groupe pour qu’il y ait le moins de bruit possible lors de ces mouvements (se lever, s’assoir), sinon l’exercice ne portera pas ses fruits.Niveau de difficulté pour la mise en œuvre : pas de difficulté, si ce n’est le fait de faire avec vos élèves, car ils vous imiteront autant qu’ils vous écouteront. De fait, entraînez-vous à faire l’exercice (par exemple, le matin, pour vous offrir un réveil en douceur !).
Adaptations possibles : si vous êtes en séance de sport –motricité, un élève peut se transformer en « vent » pour venir tester la solidité des racines (l’ancrage) des camarades en les faisant doucement bouger, mains placés au niveau des biceps. Pour une classe de 25 élèves, comptez 3 élèves pour faire le vent ! Pour l’exercice « chasser les nuages », on peut les chasser dans le dos (c’est une idée d’un de mes élèves !), pour ouvrir les épaules. Les doigts sont croisés derrière le dos, et on étire les bras vers l’arrière (sans tourner les paumes vers l’extérieur), doucement.
La montagne (la consigne intègre des racines imaginaires, pour travailler l’ancrage).
L
Exercice-posture de la montagne adapté avec des racines.
Chasser les nuages
Les pieds joints ou écartés, sous les hanches, imaginez que l’on chasse les nuages devant puis ver le ciel.
« Chasser les nuages », posture de yoga adaptée au contexte de la classe.
La poupée de chiffon (à guider avec un instrument ou un claquement de doigt pour rythmer l’exercice, un son pour chaque mouvement).
Se transformer en poupée de chiffon : un exercice de relaxation basé sur la détente musculaire.
En classe, ou en fin de séance de sport/motricité : l’étirement de l’arrière du corps et le relâchement musculaire apportent une grande détente.
Bon courage pour cette fin de période, en espérant que ces exercices vous soient utiles !
Dans cette période si difficile (cet article étant diffusé le 20 novembre 2020), un très grand nombre de nos élèves souffre de difficultés de concentration accrues. L’observation des uns et des autres permet de dégager deux attitudes plus marquées qu’à l’accoutumée ; certains enfants adoptent une posture en retrait ; d’autres sont extrêmement agités tout en se déclarant fatigués.
Sans doute vivons-nous là, en partie, les effets du 1er confinement. A l’échelle de la vie d’un enfant, la période qui s’est écoulée entre mars 2019 et septembre 2020, même si un grand nombre d’entre eux est revenu quelques semaines à l’école au mois de mai-juin, représente un grand laps de temps. Selon la configuration des familles, certains auront passé beaucoup d’heures devant les écrans. D’autres (et parfois les mêmes) auront vécu dans le calme et sans contrainte. D’autres, encore, auront malheureusement été témoins de tensions, voire de violence.
Que faire, donc, pour apaiser et capter nos élèves ? Voici aujourd’hui 2 exercices corporels très simples et un album exceptionnel pour apaiser, travailler l’écoute et la concentration.
– Pour la maternelle voire le CP > une comptine mimée : « Petit pouce qui dort ».(Source : « Relaxez les enfants à l’école maternelle », éditions Retz)
« Petit pouce qui dort » : pour apprendre à écouter le silence !
Résumé de l’histoire : petit pouce a besoin de dormir ; je le couche en le repliant dans ma paume. Je ferme la porte de la chambre (je replie l’index), la porte de la salle à manger (le majeur), la cuisine (l’annulaire), la salle de bain (l’auriculaire). Quand petit pouce dort, nous restons silencieux. Et ce silence peut durer de plus en plus longtemps, avec une grande attention pour ne pas le réveiller ! Puis nous le réveillons doucement, en chuchotant, pour finir par lui faire dire bonjour à tous les doigts en donnant leur nom respectif.
– Pour tous les cycles, en adaptant la consignes et les images utilisées > un exercice corporel que j’ai adapté au fil des années : « Les mains en coquillages… »
Recentrage sur le son de la respiration ; apaisement engendré par le silence; la concentration sur un seul sens, et les yeux clos.
Résumé de l’histoire mimée : après avoir frotté et chauffé les mains l’une contre l’autre, chacune se transforme en coquillage pour se poser sur une oreille. Confortablement installé(e), les yeux fermés, la respiration prend des sonorités de vagues déferlant sur le sable… Lorsque l’exercice est terminé, le retour en classe se fait en portant son attention sur les bruits extérieurs, puis en replaçant son attention dans la classe. Enchaînez alors directement sur le travail à suivre, en profitant de la concentration ouverte !
La consigne audio ci-dessous est guidée pour des élèves de maternelle. Adaptez-la à votre contexte de classe. Faites les gestes avec vos élèves pour les rassurer et leur montrer comment faire. Avec le temps, ils plongeront réellement dans cette écoute très apaisante !
Exercice « les mains en coquillages », adaptable en fonction de l’âge des élèves.
A noter, il peut être utile de faire écouter le « vrai » bruit des vagues. En voici un (en remerciant le site lasonoteque.org) :
Le bruit des vagues
– Pour finir, je partage un coup de cœur pour un album formidable :
« Akiko la silencieuse, petit conte zen », de Antoine Guillopé, au éditions Picquier Jeunesse.
Dans cet album, Akiko savoure les sons de la nature et prend tour à tour différentes postures pour devenir abaille (les bras derrière la tête), grenouille (accroupie sur le sol), arbre (les bras tendus vers le ciel)… Les enfants suivent le rythme, écoutent et imaginent, portés par les illustrations exceptionnelles. « Un yoga poétique et imaginé », résume l’éditeur. Magnifique !
Voici, mis en ligne pendant le confinement et au fil des semaines, des exercices de relaxation et des postures de yoga adaptés aux enfants. Ces exercices restent toujours valables à la maison. Objectifs : (re)créer le lien corps-mental, dans un petit espace, pour être bien !
A noter, les répétitions des exercices, parfois, sont liées au fait que j’ai proposé des séries d’exercices à réaliser, chaque semaine.
Comment faire ?Vous trouverez ci-dessous une image par exercice ou par posture et un enregistrement de la consigne. Cliquez sur la petite flèche, juste à côté de l'illustration, pour écouter le son de ma voix !Avant de commencer, voici quelques conseils pratiques :
Concernant la réalisation des postures, ne corrigez pas votre enfant et ne l’obligez en rien ! Lorsqu’il regardera les illustrations et écoutera la consigne, il fera ce qu’il est capable de faire… et c’est très bien !
Je vous propose de faire avec votre enfant, ce que vous pouvez faire, en fonction de votre forme et de votre souplesse, tranquillement. L’objectif est de partager ce moment avec votre enfant !
Pour ce qui est du lieu : pratiquez dans un espace propre et rangé, où l’on ne risque pas de se faire mal en se cognant contre un meuble. Si vous n’avez pas de tapis de gymnastique, utilisez un tapis simple ou placez vous sur une moquette, si possible.
Evitez de faire les postures juste après le repas, pour ne pas malmener l’estomac ! Et posez vos chaussettes, pour améliorer vos appuis.
Postures proposées de 24 avril. Objectif : apaiser !
La grenouille
cette posture, que j’ai apprise auprès de Pédayoga, aide les jeunes enfants à évacuer le surplus d’énergie, en apprenant à la canaliser. Attention, la règle est précise : chaque enfant-grenouille sur son nénuphar, pas question de sauter partout dans la pièce !
La consigne de la grenouille :
Le chien tête en bas
La consigne :
La chandelle
Remarque à destination des parents : cette posture peut être réalisée par un enfant, sans support sous la tête, en restant peu de temps dans la position. Par contre, il est recommandé de placer une couverture sous la nuque pour les adultes, et selon une procédure spécifique. De fait, ce blog étant à destination des enfants-élèves, je déconseille aux adultes de faire la posture, à moins d’être sportif et souple. Si ce n’est pas le cas, accompagner votre enfant en restant assis.e, par des encouragements –applaudissements, et ce sera parfait !
La consigne de la posture de la chandelle :
La charrue
Même précaution que précédemment. Pour vous parents : accompagnez votre enfant en l’encourageant ! Ne faites pas cette posture si vous n’êtes ni sportif, ni souple.
La consigne de la charrue :
L’huitre
La consigne de la posture de l’huître :
Le pont
La consigne de la posture du pont
Le papillon
La consigne de la posture du papillon :
Pour terminer, je vous propose de retrouver la posture déjà pratiquée, que les enfants adorent : la souris…
La souris.
Postures proposées le 6 avril
La montagne, très très ancrée !
La montagne, bras tendus.
Aujourd’hui, je vous propose une consigne différente de celle que j’ai guidée précédemment… Après l’avoir testée avec de nombreux élèves, le petit ajout (que je vous laisse découvrir) fonctionne bien pour aider l’enfant à s’ancrer. C’est à vous !
Cliquez pour écouter la consigne :
L’arbre
Pour les enfants, cette posture permet un recentrage. Les plus jeunes ont du mal à tenir l’équilibre (qu’ils parviennent à tenir à partir de la Moyenne section pour certains), donc je propose de garder le pied par terre au lieu de le monter le long de la jambe d’appui, avec seulement les orteils au sol. L’astuce pour tenir l’équilibre : fixer un point avec les yeux !
Cliquez pour écouter la consigne :
Le triangle puis la demi-lune
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La consigne du triangle :
La consigne de la demi-lune :
Le guerrier numéro 1 puis le guerrier en équilibre
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La consigne du guerrier 1 :
La consigne du guerrier en équilibre :
La pince
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Cette posture déjà vues précédemment fait toujours du bien : elle apaise, détend les nuque et le haut du dos… Mais ne forcez jamais votre enfant à la faire longtemps, ni à exécuter la consigne exactement : un petit enfant plie les jambes, c’est normal. La précision vient avec le temps.
La consigne de la posture de la pince :
Le paon, puis le paon en équilibre
Nous avons déjà pratiqué cette posture précédemment (pour ceux qui suivent ce blog). Les enfants qui le souhaitent peuvent enchaîner en attrapant leurs gros orteils avec les doigts, et en soulevant les pieds. Les plus grands peuvent tendre le jambes…
Consigne du paon puis du paon en équilibre :
La pince au sol (survolez les photos pour lire les légendes »)
la pince
Une élève de GS il y a quelques années..
Surtout, ne forcez pas votre petit enfant à exécuter parfaitement la consigne : chacun fait à sa mesure, comme le montrent les photos… La précision et les capacités viennent avec le temps.
Consigne audio :
La charrue
La posture de la charrue
Attention : la posture n’est pas conseillée telle quelle pour les adultes, car elle nécessite un support sous la nuque pour ne pas avoir de douleur aux cervicales. Si vous êtes en forme, sportif.ve et à l’aise avec ce type d’exercice, alors faites la mais ne restez pas dans la posture. Précaution très importante : avant de revenir dans la position initiale, les mains doivent être impérativement placées l’une sur l’autre, au sol, au niveau du bas du dos, pour amortir l’arrivée du dos sur le sol. Et cela, même si vous pratiquez sur un tapis.
Expliquez à votre enfant que le dos est une partie très fragile du corps, et qu’il faut en prendre grand soin !
Consigne de la posture de la charrue :
La souris
Le bébé heureux… (Pour aujourd’hui, notre « bébé » a les mains croisées sur les tibias)
La consigne :
Les deux enchaînements :
enchaînement des postures debouts, d’abord toutes à droite, puis toutes à gauche…
Pour guider votre enfant, s’il est petit, placez vous face à lui (sinon il tournera la tête pour vous regarder, ce qui n’est pas le top pour son dos !). Et inversez : faites à gauche quand il doit faire à droite, pour qu’il fasse par mimétisme.
La montagne, bras tendus.
Source : Pédayoga
Source : Yoga pour les enfants, S. et R. Chanchani
La posture de la pince.
Consigne de l’enchaînement des postures debouts :
enchaînement des postures au sol :
Le apon
la charrue
la souris
le bébé heureux
la pince
Postures proposées le 31 mars 2020
La posture de la montagne
Se transformer en montagne, solide, ferme, indéboulonnable… Quels bienfaits !
Cliquez pour écouter la consigne de « la montagne » :
La posture de l’arbre
Astuce pour tenir l’équilibre : fixer un point avec les yeux. Un point fixe, devant soi. Et imaginez comme un fil invisible qui relie ce point, et les yeux.
Les parties du corps à situer et nommer (en plus des parties principales déjà connues) : les hanches.
Cliquez pour écouter la consigne :
La posture de la pince
Souplesse, du corps et de l’esprit…
Cliquez pour écouter la consigne de « la pince » :
La posture du paon… qui se met en équilibre !
Les jambes écartées, les genoux tendus, les orteils vers le ciel… La posture est difficile pour les petits, ne les forcez pas ! Chacun ajuste, pour se sentir bien.
Ecoutez la consigne du paon en équilibre :
La posture du guerrier assis (ou du héros) ! Guerrier qui finit par se reposer…
Les enfants aiment placer les mains comme indiquées (pouce et index joints). Dos droit, mains placées, fierté et confiance assurées !
Ecoutez la consigne du guerrier assis, du héros :
Illustrations : les photos sont extraites de l'ouvrage "Yoga pour les enfants" écrit par S. et R. Chanchani, préfacé par B.K.S. Iyengar ; les dessins sont diffusés par Pédayoga.
Exercices et postures diffusés le jeudi 26 mars 2020
– Un exercice ultra-rapide pour se recentrer : le « 1 2 3 4 5 »
Paumes jointes : recentrage.
Bien assis, paumes en contact, ou pas, cet exercice permet de se recentrer rapidement en se concentrant sur les parties du corps et les sensations. Très pratique avant d’écouter une consigne ou de s’engager dans un exercice.
Ecouter la consigne vocale pour le « 1 2 3 4 5 » :
– Une posture de yoga : la montagne
Source : « Yoga pour enfants », S. et R. Chanchani
Se transformer en montagne, solide et ancrée : deux qualités si nécessaires en ce moment !
Mon petit grain de sel > si votre enfant est en maternelle, profitez-en pour nommer et montrer les parties du corps qui sont citées: les pieds, les orteils, les jambes, les genoux, le dos, les épaules, les bras, les coudes, les mains, les doigts, les paumes de main, la tête.
Ecouter la consigne de « la montagne » :
– Une posture de yoga : le triangle (Utthita Trikona-asana)
Source : Pédayoga
Défi pour les élèves de cycle 3 : dans la posture, le corps forme plusieurs triangles… Je te propose de dessiner la posture et de trouver tous les triangles formés ! Solution au prochain article !
Ecouter la consigne pour réaliser la posture du triangle :
– Une posture de yoga : la demi-lune
Source : Yoga pour les enfants, S. et R. Chanchani
A savoir : la « jambe d’appui » est celle dont le pied est posé au sol…
L’astuce pour réussir : fixe un point fixe, devant toi. Imagine qu’il existe un fil imaginaire entre le point et les yeux. Ce fil nous aide à tenir l’équilibre.
Ecouter la consigne pour effectuer la posture de la demi-lune :
– Une posture de yoga : la pince
A savoir : nous avons déjà fait cette posture, qui était proposée en début de semaine. Certains enfants l’adorent… Et elle fera partie de l’enchaînement. Donc, on la reprend !
Ecouter la consigne de la posture de la pince :
– Une posture de yoga : la chauve-souris (Prasarita Pada Uttana-asana)
Source : « yoga pour les enfants », S. et R. Chanchani
Avant de réaliser la posture avec votre enfant : montrez et nommez le buste, les hanches. Et pour les plus grands, activer le repérage dans l’espace pour aligner les pieds, les mains, et le sommet du crâne !
Ecouter la consigne de la posture de la chauve-souris :
Enchaînement pour s’amuser : la montagne, le triangle, la demi-lune, la chauve-souris
La montagne, bras tendus.
Source : Pédayoga
Source : Yoga pour les enfants, S. et R. Chanchani
Source : « yoga pour les enfants », S. et R. Chanchani
Ecouter la consigne de l’enchaînement :
Exercices et postures diffusés le dimanche 22 mars 2020
1er exercice d’écoute : « vérifions que nos oreilles fonctionnent bien !… »
Avant d’écouter une consigne, ou une histoire, cet exercice court et ludique aide l’enfant à se recentrer…
La consigne audio :
La montagne, bras tendus.
Posture de yoga : « La montagne »(Tadaasana)
La montagne est solide, centrée, magnifique !
Les parties du corps à connaître sont : les pieds, les genoux, les coudes, le dos, les épaules, les paumes de mains.
La consigne pour réaliser "la montagne" :
Posture de yoga : « la pince »
Cette posture cultive la souplesse, si nécessaire pour s’adapter !
Cette posture permet de s’étirer et apaise le mental !
Les parties du corps à connaître sont : les paumes des mains, les doigts des mains, les orteils, le bas du dos, le dos, les genoux, les coudes.
La consigne pour réaliser "le chien tête en bas" :
Posture de yoga :le chien tête en haut
Les parties du corps à connaître sont : les cuisses, le buste, la poitrine.
La consigne :
Et pour finir, un enchaînement pour un réveil matinal !…
La montagne, la pince, le chien tête en bas… puis tête en haut !
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La consigne pour réaliser l'enchaînement :
Exercice et postures diffusés le mercredi 19 mars 2020
Voici, pour aujourd’hui, un auto-massage du visage, et 3 postures de yoga.
Auto-massage du visage.
Auto-massage du visage.
C’est un exercice idéal pour aider l’enfant à se calmer, ou même pour l’aider à se réveiller le matin. L’exercice dure quelques minutes. Mon conseil: faites avec votre enfant, pour vous aussi ! Il écoutera les consignes, autant qu’il vous regardera et vous imitera. Le nom des parties du visage s’acquiert ainsi facilement. Une fois que l’exercice est connu, l’enfant peut guider lui-même en nommant les parties du visage…
posture de yoga : la montagne
Cette posture permet à l’enfant d’être plus ancré, plus stable. Les deux pieds sont bien posés au sol. Le poids du corps est bien réparti sur les deux pieds.
Posture de yoga : le guerrier 1
Force, courage, détermination : cette posture est idéale pour maintenir le cap !
Posture de yoga : la souris
Retour au calme assuré…
Mardi 18 mars 2020
Voici un enchaînement de postures : une assise en tailleur, la montagne, l’arbre, le chien tête en haut, puis la souris.
Baptiste a été l’un de mes 1ers petits élèves, il y a 11 ans. Aujourd’hui âgé de 13 ans, il est scolarisé en 6ème, section Ulis, dans un collège proche de chez lui. Le hasard nous a fait nous retrouver, et sympathiser, sa maman et moi. De notre amitié et de nos échanges, est née l’idée de proposer tous les outils que je développe dans ce blog à Baptiste. Objectif : qu’il puisse utiliser ces techniques corporelles pour retrouver le calme et se recentrer, après une journée d’école et avant les devoirs du soir.
Concrètement, j’ai donc animé 5 séances d’environ 1 heure, pendant une semaine de vacances. Cette transmission s’est appuyée sur nos échanges.
De mon côté, je disposais dans ma « boîte à outils » : une série d’albums pour poser des mots sur les émotions ressenties ; un bon nombre d’exercices de danse appris en formation cette année ; et enfin, une manière fraîchement acquise auprès de ma professeur de yoga, Sandrine Lecourt, élève directe de BKS. Iyengar, de proposer des postures de yoga adaptées aux enfants.
Du côté de Baptiste, la demande et les réactions ont été très clairement posées. Après chaque séance, Baptiste dictait à sa maman ce qui lui avait fait du bien, et ce qui l’intéressait le plus. Dès la 1ère séance, ses choix ont été nets : il a ressenti le besoin d’une petite lecture d’un album pour poser des mots sur un « état d’être » ressenti ; et il a opté pour la pratique des postures de yoga, exclusivement. De fait, nous avons pratiqué pendant 30 à 40 minutes chaque jour.
En fin de séquence, ce travail et nos échanges ont permis d’établir une liste de postures qui lui conviennent. La voici.
Baptiste, MERCI pour cet excellent moment partagé ! Merci pour ta bonne humeur, ta curiosité, ta ténacité… et ton humour pétillant ! J’ai observé avec joie tous tes progrès au fil des jours. Grâce à toi, j’ai appris à ajuster au mieux ma manière de transmettre.
Un grand merci aux parents de Baptiste pour leur confiance et leur accueil.
Pour partager…Dans le livre « Yoga pour les enfants », écrit par Swati et Rajiv Chanchani, préfacé de B.K.S. Iyengar, il est écrit : « Le mot « yoga » signifie joindre, unir. (…) Le yoga est un moyen par lequel nous pouvons rendre notre mental immobile, tranquille et libéré de toute distraction. »
Autrement dit, la pratique des postures corporelles, sans verbaliser inutilement, permet pratiquement instantanément un apaisement du mental.
C’est ce que Baptiste a immédiatement ressenti.
Liste des postures appréciées par Baptiste :(Illustrations tirées de « Yoga pour les enfants », écrit par Swati et Rajiv Chanchani, préfacé de B.K.S. Iyengar)
– Le sage
– la montagne
– le guerrier 1
– le guerrier 2 … la posture parfaite !
(Et voilà notre guerrier au lever du lit, pas encore bien réveillé !)
– le guerrier 3
– la charrue (ta posture préférée ! Survole la photo pour lire les légendes…)
la charrue
… et sa réalisation.
– la chandelle
– l’infini sans fin
– le pont
– le cobra(sur la photo, Baptiste démarre la posture. Mains bien en plat, on lève le haut du corps en gardant le bas du corps sur le tapis).
– la souris (les fesses bien posées sur les talons, continue d’allonger le dos petit à petit, allonge les bras, pose ton ventre sur tes cuisses…).
Voici, dans l’ordre chronologique, trois exemples de missions qui m’ont été confiées, assortis des réactions des élèves et des enseignants concernés. Vous pourrez découvrir ci-dessous : une intervention auprès d’élèves de 6ème ; une formation d’enseignants du 1er et du 2nd degré ; une intervention dans une classe de CP avec témoignage vidéo de l’enseignante.
Septembre - octobre 2019 :intervention auprès des 8 classes de 6ème du collège Notre Dame de la Victoire (établissement Des Cordeliers à Dinan). Objectif : transmettre des outils corporels pour favoriser la concentration. Ce travail a fait l'objet d'un reportage dans le magazine Enseignement Catholique Actualités. Durée de l'intervention : 6 heures pour chaque classe.
Retours et témoignages recueillis par Virginie Leray, pour Enseignement Catholique Actualités : Reportage ECA 11-19
Je remercie Edith Garnier, professeur et responsable du niveau 6ème, qui a été à l’initiative de ce projet. Et Virginie Leray, journaliste à ECA, qui a su décrire le projet, écouter les élèves, et préciser les nuances de ce travail.
Septembre-octobre-novembre 2019 -L’UGSEL d’Ille et Vilaine (Union générale sportive de l’enseignement libre) m’a confié l’animation d’une formation d'une durée de 8 heures pour transmettre l’essentiel des outils corporels sur lesquels je suis formée à des enseignants du 1er et du 2nd degré.
Application pratique, entre table et chaise.
Concrètement, les 3 séances se sont réparties ainsi :
– 2 heures pour une présentation théorique de lien corps-mental, afin de comprendre comment les exercices corporels agissent sur le bien-être et les capacités cognitives de nos élèves ; ces 2 heures ont également comporté une série d’exercices simples à mettre en œuvre.
– 3 heures, 15 jours plus tard, sur le thème « relaxation ». Le délai de 15 jours a permis d’activer rapidement les techniques. Nous avons vécu une séance en salle, sur le thème « relaxation », puis nous avons transposé les exercices en salle de classe.
– 3 heures, 2 mois plus tard, sur le thème « concentration ». Le délai plus long a, cette fois, permis de partager des retours d’expériences tangibles. Même déroulement : une séance en salle a permis de vivre l’expérience de postures favorisant un focus des pensées, avant d’apprendre des exercices réalisables dans l’espace de la classe, entre tables et chaises.
Voici donc quelques témoignages recueillis en fin de session :
– « Ces techniques permettent de changer le rapport à l’élève, de passer de l’ « autorité », l’ « énervement », à un rapport de bienveillance, une attitude plus positive. » P.G., professeur en collège.
– « Grand choix d’exercices : il reste à faire une sélection, des essais avec nos groupes, nos niveaux ». D.C, professeur en collège.
– « La répétition au fil des séances permet de retenir ».
– « Le contenu de la formation est exploitable au quotidien grâce aux échanges. »
– « Le contenu de la formation est utilisable en classe grâce à la « boîte à outils » fournie, déjà très intéressante » (Je précise que je fournis une synthèse des exercices à chaque séance, dans laquelle les participants peuvent piocher en fonction de leurs objectifs (apaiser, concentrer, un groupe calme, ou agité, ou sans énergie).
– « Il est agréable d’avoir pour formatrice une personne qui vit encore au quotidien le métier d’enseignante. »
Quelques bémols toutefois :
– « La mise en pratique dans nos classe demande du temps car s’approprier les « astuces » n’est pas toujours aisé ». N.T., professeur des écoles en maternelle et chef d’établissement.
– L.F., professeur des écoles et chef d’établissement, n’intègre pas encore le contenu dans son exercice quotidien car elle reconnaît avoir un « besoin personnel de réfléchir encore sur les affichages et supports visuels pour associer à la pratique. »
– « J’ai besoin d’intégrer la densité du contenu ». A-C. G., prof des écoles en cycle 2.
Et enfin :
– « On a le temps, grâce aux 3 modules, de s’approprier les outils. » A.G., professeur des écoles.
– « Les outils sont donnés et exploitables avec les élèves, et pour moi également. » V.B., professeur en collège.
Mars-Avril 2019 : Projet mené en classe de CP, pour 6 séances. L'enseignante concernée, Stéphanie, s'est immédiatement emparée des outils pour les proposer chaque jour, dès que ses élèves en exprimaient le besoin.
La curiosité et l’ouverture de cette enseignante ont été un véritable atout pour mettre en place ces techniques. Un grand merci à elle pour cette agréable collaboration,dynamique et efficace !